Le champ « Criticité »

(I) Définition de « Criticité »

La criticité sert à définir une priorisation de traitement pour le CODEFI. Elle représente le degré d’importance pour l’agent et donc l’urgence à agir en fonction  :

• du risque qu’encourt la société (défaillance prochaine en absence d’action, ou simple alerte) ;

• des enjeux qui y sont rattachés (nombre d’emplois, entreprise stratégique) ;

• de la sensibilité du dossier (pression médiatique ou politique).

(II) Les niveaux de « Criticité »

L’ensemble de ces éléments permet d’apprécier différents niveaux de priorisation pour l’agent « référent »  :

• Criticité élevée : l’entreprise nécessite une attention renforcée du CODEFI compte tenu de sa situation. Elle peut, entre autres, être confrontée à des risques élevés de défaillance à court terme et/ou sujette à des sensibilités politiques du fait de son intérêt stratégique.

• Criticité modérée : L’entreprise rencontre une difficulté avérée qui n’entraîne pas un péril à court terme. Les difficultés sont néanmoins sérieuses et requièrent une attention particulière des membres du CODEFI.

• Pas de criticité : difficulté avérée mais ne remettant pas en cause la pérennité de l’entreprise et des emplois. Ces entreprises font l’objet d’un suivi régulier au sein du CODEFI sans que l’entreprise fasse l’objet d’un péril imminent de fermeture. Ces dossiers font l’objet d’un suivi régulier par les agents avec potentielle clause de revoyure.

(III) La mise en pratique de « Criticité »

L’agent « référent » définit la criticité. En cas d’accompagnement composé d’agents de différentes administrations, la criticité est définie collégialement en fonction de la priorité de cette entreprise pour le CODEFI.

La criticité n’est pas l’état du dossier à la fermeture de l’accompagnement, mais bien le niveau de priorisation lors de son instruction par les agents.

Par défaut, le champ « criticité » est renseigné avec « pas de criticité », charge à l’agent de le modifier lorsque la criticité s’avère élevée ou modérée.