Capacité d'autofinancement (CAF) sur chiffre d'affaires (CA)

La capacité d'autofinancement

La capacité d'autofinancement est un solde : elle est égale à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables liés à l'activité courante de l'entreprise.

Source : Banque de France
  • Définition : il s’agit du rapport entre la capacité d’autofinancement de l’entreprise et son volume global d’activité exprimé par le chiffre d’affaires. Consultez le détail du calcul.

  • Explication : cet indicateur permet de mettre en évidence la capacité de l’entreprise à convertir son volume d’activité, représenté par le chiffre d’affaires, en flux de trésorerie disponible. S'intéresser à ce ratio permet de concentrer l’analyse sur les flux de trésorerie plutôt que sur le résultat comptable d’où aussi l’appellation courante de « cash-flow ». La CAF ne comptabilise pas les produits et charges comptables sans effets sur la trésorerie (amortissements, provisions par exemple) ni les opérations exceptionnelles (cessions d’immobilisations par exemple).

  • Interprétation : plus le ratio CAF / CA est élevé, plus l’entreprise dégage une rentabilité élevée et dispose d'une capacité à convertir une grande partie de son résultat en flux de trésorerie disponible et mobilisable. Plus le ratio est faible, plus cela traduit une difficulté de l'entreprise à rembourser ses dettes.

Cet indicateur est observé avec une attention particulière par les investisseurs car il s'agit du montant disponible pour l'entreprise pour investir (la trésorerie potentielle), rembourser ses dettes financières ou verser des dividendes à ses actionnaires.

Par exemple, les banques fixent généralement à 4 années de CAF pour plafonner les dettes financières. Une entreprise en difficulté dépasse généralement cette limite et se retrouve dans l’incapacité de s’endetter.

Il est conseillé d'avoir un ratio CAF/ CA autour de 4 ou 5 %.

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